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15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 07:55

Allez c'est dimanche on se fait un petit plaisir....Jijé et Giraud se confrontent au dessin en présence de Forest et Pratt. Deux artistes majeurs du 9ème Art. Un moment de plaisir extrême.

Merci à l'INA pour ce travail de conservation des images.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 07:55
Les légendes de la Bande Dessinée par Oncle Fumetti...Neal Adams et Green Arrow.

Neal Adams est né en 1941 aux Etats Unis. Il est un éminent spécialiste des comic books. Il est extrêmement connu pour ses contributions sur Superman, Batman et Green Arrow. Son style est très réaliste. Il est fameux au point d’ avoir été nommé aux prestigieux « Will Eisner Award Hall of Fame » et au « Jack Kirby Hall of Fame » de son vivant ce qui est rarissime. Deux récompenses majeures aux USA. Il a dessiné pour DC Comics et pour la Marvel également. Il a dessiné de nombreux personnages des deux côtés de ces fameuses maisons. Il est spécialiste de Green Arrow et Green Lantern. Il a dessiné également Batman, les Xmen, Conan... Chez Marvel il s'émancipe dès 1969. A cette époque il rencontre Stan lee. Celui-ci lui propose de reprendre les Xmen en très grande perte de vitesse et dont l'annulation est proche. Il élabore les scénarios en compagnie de Roy Thomas et réalise ainsi 9 numéros. Ils seront considérés comme faisant partie des plus importants et au même niveau que ceux réalisés par le duo Stan Lee / Jack Kirby. Ce n'est pas rien. Il a alors 28 ans. Il ira de réussite en réussite. Il est titulaire de pas loin de 10 prix dont 3 Alley, trois années de suite entre 1967 et 1969. Il dure dans la carrière.

Son personnage favori Green Arrow, est une figure de DC. Il a été créé par Mort Weisinger et George Papp. Il est dans l'ombre de Batman. Il est un superhéros de second ordre. Neal Adams le reprend dans les années 70. Il le relooke et le dynamise en l'associant à Green Lantern. Une fameuse anthologie est sortie il y a peu chez Urban Comics. Nous l'avons chroniqué d'ailleurs. Ci-joint le lien :

http://fumetti.over-blog.com/2014/07/green-arrow-et-green-lantern-de-dennis-o-neil-et-neal-adams-dan-askins-chez-urban-comics.html

Allez on en reste là et on vous glisse une petite vidéo qui prouve que la patte du Maître est encore fameuse. C'est filmé en 2011 dans une convention. A montrer dans les écoles. Un sacré bel encrage.

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 07:55
Abominable Pat Hibulaire de Collectif Disney chez Glénat.

Le synopsis de Glénat :

«Malfaiteur et spécialiste d’entourloupes en tout genre, Pat Hibulaire n’a pas tardé à devenir au fil de ses aventures l’ennemi n°1 de Mickey. Représentant à ses débuts l’archétype du méchant brutal et violent, son caractère s’est peu à peu nuancé, notamment grâce aux histoires écrites par Floyd Gottfredson. Car si les aventures de Mickey sont si palpitantes, c’est bien parce qu’il a un adversaire à la hauteur de l’emploi ! ».

Le Mauvais. Le Mauvais vous dis-je !!! A chaque BD son méchant. Disney, malgré son côté bon enfant n’a pas pu échapper à la règle. Après les Rapetou, Glénat nous présente un autre personnage de méchant incontournable ; Pat Hibulaire. Comme il n’aura échappé à personne que Mickey est une souris il n’en fallait pas plus pour qu’il fût décidé d’en faire un chat. Logique direz-vous car dans l’imaginaire commun le chat chasse la souris. Chez Disney c’est plus nuancé. Il arrive que la souris chasse à son tour mais c’est grâce à l’anthropomorphisme qui redéfinit les règles. Bref, on passe un vrai joli moment à redécouvrir ce personnage qui a droit à son album. Jacquette colorée, Planches punchy et colorisées façon Disney de la belle époque. Un joli livre pour votre enfant ou même pour vous. C’est sorti.

Abominable Pat Hibulaire de Collectif Disney chez Glénat.
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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 07:55

Dans les années 70, l'austère ORTF savait se dérider pour nous présenter deux légendes du 9ème Art le feutre à la main. Un morceau d'anthologie.

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6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 07:55
Stonehenge – Erin de Eric Corbeyran et Ugo Pinson chez Soleil Production.

Le synopsis de Soleil Production :

« Celui qui possède la pierre possède le pouvoir ! La nuit enveloppe l’étrange et antique monument de Stonehenge. Alors que les druides prient devant la pierre de Fal, une horde de barbares surgit les armes à la main. Les officiants sont massacrés, la pierre sacrée dérobée...Bien des siècles plus tard, en 439, Germain d’Auxerre, puissant émissaire de l’église de Rome, fait irruption dans un monastère pélagien. Sa mission est de s’assurer que les règles monacales sont conformes au dogme de l’église chrétienne. En fouillant les cellules, Germain tombe sur un manuscrit qui a été dérobé dans un secteur interdit de la bibliothèque… »

Ce livre s’inscrit dans la collection Soleil Celtic de cette maison d’édition, vous l’aurez compris. Le titre est évocateur et la couverture ne prête pas à confusion. C’est dans la « celtitude » que va se développer l’action et la dramaturgie. Au passage saluons cette couverture qui n’est en rien différente par la qualité des planches qui font suite. Très et trop souvent, on note une couverture qui accroche et des planches différentes ou fades à l’intérieur. C’est parfois exaspérant. Pas cette fois et c’est à saluer. Pour ce qui est du livret, il est de qualité. Pinson nous livre un très beau travail. Les planches sont belles, travaillées. Le rendu est superbe. On sent que le travail de documentations est bien présent. Les pictes sont très réalistes. La dramaturgie est bien menée. Corbeyran a du métier et il sait habilement gérer l’intrigue et les effets. Les planches sont bien découpées. Le travail a la peinture est superbe. Cela nous change des colorisations par ordinateur. Cela fait du bien à l’oeil. Plans larges, plans serrés, physionomies intéressantes ou rythmes des enchaînements tout y est. Du bel ouvrage. C’est plaisant à lire et on attend la suite car il est prévu un triptyque et pourquoi pas plus… C’est bon signe. C’est sorti.

Eric Corbeyran est marseillais mais il vit et travaille à Bordeaux depuis 1987. Il est très prolifique. N’a-t-il pas en 20 ans de carrière, signé les scénarios d’environ 200 albums ? Il est l’un des scénaristes français les plus éclectiques en tout cas. Corbeyran s’intéresse à presque tous les sujets et explore tous les genres ; le polar, la science-fiction ou bien l’aventure, l'anticipation, le thriller, l’humour, le steampunk et l’héroic fantasy...). Prolifique et mutiple.

Ugo Pinson est un jeune artiste. Il a toujours dessiné, poussé par ses parents et en particulier son père, architecte de formation. Il a intégré l'école Pivaut à Nantes, après le Lycée. Après quoi Il a travaillé chez lui jusqu'à ce qu’il se lance dans le milieu de l'illustration en 2012. Après quelques contacts il sollicite Jean Luc Istin, le directeur de la collection Soleil Celtic qui lui propose de faire une BD en peinture ; Stonehenge.

Stonehenge – Erin de Eric Corbeyran et Ugo Pinson chez Soleil Production.
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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 07:55
Quand vous pensiez que j'étais mort par Matthieu Blanchin chez Futuropolis.

Le synopsis de Futuropolis :

«Dans quel état m'avez vous trouvé quand je suis arrivé aux urgences la nuit de mon opération ?! Hrm ?! Vous voulez savoir cela aussi ?! Habituellement on n'opère pas un mort » Jeanne va avoir 2 ans. Matthieu Blanchin est heureux de fêter l'anniversaire de sa fille mais il est en proie à de violents maux de tête, vomissements,et aveuglement qui le conduisent à l'hôpital. C'est une tumeur au cerveau. Il faut l'opérer d'urgence. Matthieu Blanchoin tombe dans le coma. Trépané, il a eu besoin de raconter son passage dans la mort, son coma et son existence qui s'en est suivie. Parce qu'un médecin lui a conseillé d'écrire ses souvenirs hors du commun. Blanchin signe ici un récit dessiné autobiographique étonnant. Un témoignage singulier de cette parenthèse de vie qui pendant longtemps, l'a rendu incapable du moindre dessin ».

Livre étonnant que celui-ci. C'est un témoignage autobiographique. On a peu l'occasion de ces récits dans la BD parce qu'il se présente peu la possibilité qui permet à un individu de se raconter par le dessin. Il faut savoir dessiner. C'est en plus de l'ordre de l'intime. Que peut-il se passer quand on est dans le coma. Qu'est-ce qu'une expérience de mort imminente ? Que ressent-on ?

C'est donc une histoire hors norme et une bande dessinée hors norme que celle-ci. C'est passionnant à fleuilleter et à découvrir. C'est une œuvre éminemment humaine. C'est touchant et sensible. On tourne les pages avec intérêt et compassion. C'est aussi très beau esthétiquement. C'est vraiment à découvrir. C'est sorti.

Matthieu Blanchin est né en 1965. Il étudie à l' Ecole Emile Cohl et commence une carrière d illustrateur auprès d'éditeurs prestigieux tels que Hachette, Flammarion ou Nathan. Il publie ses bandes dessinées dans Pilote notamment. En 2002, il reçoit le Prix du meilleur premier album du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême pour le val des ânes. Il est également primé du Prix Ouest-France / Quai des Bulles au festival de Saint Malo en 2008, et est l'un des cinq albums lauréats du Prix Essentiel au FIBD d'Angoulême 2009.

Quand vous pensiez que j'étais mort par Matthieu Blanchin chez Futuropolis.
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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 07:55
Les mains invisibles de Ville Tietäväinen chez Casterman.

Le synopsis de Casterman :

« Rachid quitte sa femme, sa fille et son pays, le Maroc, pour « passer» en Espagne. Dans cette Europe fantasmée, il espère trouver un emploi rémunérateur et offrir une vie meilleure à sa famille. Il n’y trouve pourtant que des salaires de misère, une vie précaire, des travaux de force et une clandestinité qui ressemble à de l’esclavage. De désillusions en trahisons, la quête de ce travailleur acharné et idéaliste l’emmène jusqu’à Barcelone, où elle se conclue. Enfin. Les Mains Invisibles racontent le choc entre rêves de richesse et réalité de l’immigration clandestine, mais aussi l'espoir, la force et les déceptions qui poussent ces hommes à avancer, toujours plus loin. »

Très beau et très sombre album que celui proposé par Ville Tietäväinen. C'est au prix d'une enquête longue et très documentée que cet auteur finllandais nous propose ce travail solide et passionnant. Le synopsis de l'éditeur fait déjà bien son travail de présentation mais il faut avouer que l'on est vite saisi par le trait et par l'encrage très accentué. Il durcit les traits des visages et accentue l'ambiance sombre de ce documentaire-bd sur les clandestins en Europe et dans la péninsule ibérique. On est pris par le récit et l'on se passionne pour la dramaturgie. C'est très beau esthétique et très intéressant. Une BD coup de poing. On en redemande. Ville Tietäväinen est le symbole de cette culture scandinave qui commence doucement à nous envahir via le livre policier et doucement aussi la BD. C'est une bonne nouvelle.

Ville Tietäväinen est né le 20 octobre 1970, à Helsinki en Finlande. Il est successivement illustrateur freelance et graphiste.Première bande dessinée en 1995, Hymyilevä kuu. Puis Des oiseaux, des mers paraît en Finlande en 2003, sous le titre Linnut ja Meret, puis en France chez Delcourt en 2005. Passionné de sociologie et par la politique en Europe, Ville Tietäväinen s’est documenté à la source pour écrire Les Mains invisibles, un album déjà paru avec succès en Finlande primé par le Prix Finlandia, le plus grand prix décerné par la Fondation finlandaise pour la culture et en Allemagne (où il a été nominé pour le Prix Max und Moritz).

Les mains invisibles de Ville Tietäväinen chez Casterman.
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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 07:55
Undertaker – le mangeur d'or de Xavier Dorison et Ralph Meyer chez Dargaud.

Le synopsis de Dargaud :

«Jonas Crow, croque-mort, doit convoyer le cercueil d'un ancien mineur devenu millionnaire vers le filon qui fit autrefois sa fortune.
Des funérailles qui devraient être tranquilles, à un détail près : avant de décéder, Joe Cusco a avalé son or pour l'emmener avec lui dans l'éternité. Pas de chance, le secret est éventé et provoque la fureur des mineurs d'Anoki City. Comment laisser enterrer une telle fortune alors que pour survivre, eux suent sang et eau dans les filons ? Comme le dit Jonas, "la mort ne vient jamais seule".
.. »

Dargaud attaque fort. Janvier est un mois calme en sortie. Le dernier trimestre de l'année précédente est passée par là. La proximité de Noël est là pour assurer les ventes. Les grosses sorties sont donc faites. Janvier est là pour assurer la transition jusqu'à Angoulême, comme un répit, une dernière apné. Un Février et cela repart. Ils attaquent fort donc et nous balancent du lourd avec cet Undertaker de Dorison et Meyer. Tout le monde remarquera la proximité avec Blueberry qui a accompagné la croissance et le passage de l'adolescence à l'adulescence de nombreux d'entre nous. C'est du même calibre. Gros travail sur le personne principal ; attachant, charismatique, bogoss. Grosse ressemblance dans le trait avec Giraud. De toutes les manières c'est de bon goût. Et on sait que Meyer sait superbement dessiner. Le scénario est intéressant et on sent que Dorison en garde sous le pied. On envoie sur le premier tome et se disant malgré tout qu'il faudra tenir la durée. C'est bien documenté. Gros travail sur les «plans larges » et les panoramiques. C'est indispensable à tout bon western. Beaucoup de bons seconds rôles. On n'en parlera jamais assez de ceux-là. Bref, allez-y franco, c'est excellent.

Xavier Dorison est né en 1972. Il se met très tôt à l'écriture. En effet dès 1997, il écrit le scénario du premier tome de la série « Le Troisième Testament », dessinée par Alex Alice. Le succès sera immédiat. Par la suite, il travaillera avec Christophe Bec sur la série « Sanctuaire », puis avec Mathieu Lauffray à la série « Prophet ». En 2006 sort le film Les Brigades du Tigre, adaptation de la série télévisuelle du même nom, qu'il a co-scénarisé avec Fabien Nury. Puis vient la série « W.E.S.T. », dessinée par Christian Rossi. En 2008, les éditions Dargaud font appel à lui, pour l'écriture du scénario de XIII Mystery. C'est un auteur très prolifique.

Ralph Meyer est né en 1971. Il naît à Paris. Il est dessinateur et coloriste. Il fait ses études à l'Institut Saint Luc à Liège. Il sympathise avec Bruno Gazzotti. Il rencontre Tome et travaille avec lui sur « berceuse assassinée ». Très vite est née l'idée de fonder un atelier les réunit. En 2002, il termine la trilogie de " Berceuse Assassine ". Il collabore déjà avec Xavier Dorison sur Asgard chez Dargaud.

Undertaker – le mangeur d'or de Xavier Dorison et Ralph Meyer chez Dargaud.
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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 07:55
Cases blanches de Sylvain Runberg et Olivier Martin chez Grand Angle.

Le synopsis de Grand Angle :

« Vincent Marbier est un auteur de BD en panne d’inspiration depuis plusieurs années après l’énorme succès qu’a eu le tome 1 de sa série. Pressé par son éditeur qui veut voir l’album terminé, attendu par ses nombreux fans, délaissé par son scénariste qui n’en peut plus de ses blocages, Vincent est désorienté, au point d’imaginer arrêter la carrière de dessinateur. De son atelier, au bureau de son éditeur, en passant par les séances de dédicaces, de présentation à la presse et l’incontournable festival de Saint-Malo, Vincent s’engage dans la quête de l’inspiration retrouvée dans un récit didactique et haletant au coeur de la création et des coulisses de l’édition BD. »

La page blanche ; frayeur de l'écrivain ou du scénariste. Et si les cases blanches étaient la même chose pour le dessinateur. A un moment qui voit ces messieurs et dames les artistes se réunirent à Angoulême il n'est pas neutre d'évoquer ce problème. Qu'advient-il quand la créativité ne vient plus ou quand le cerveau ne guide plus la main ? Peut-on ne plus savoir dessiner ou ne plus savoir traduire des idées et des mots par le dessin. Vaste débat qui est tant neurologique, psychologique ou philosophique. Nos deux auteurs explorent ce sujet et le traite avec sensibilité, élégance et discernement. Sylvain Runberg prête sa plume avec talent à ce sujet au combien sensible pour ce milieu d'artistes si particulier où la technique, l'art se mêlent à l'écrit et à la sensibilité. Olivier Martin transcende le sujet et ne «sèche » pas sur sa table à dessin. Une bien jolie réalisation. A découvrir absolument.

Sylvain Runberg est franco-belge. Il est né en 1971 à Tournai. Il vient très tôt à lire de la bande dessinée. Il passe son bac d'Arts Plastiques dans le Vaucluse avant d'obtenir une maîtrise d'histoire contemporaine à la faculté d'Aix en Provence. Il travaille en librairie avant de rejoindre le monde de l'édition : Dargaud, Dupuis, Les Humanoides Associés dans le désordre et même Futuropolis. Il est un des scénaristes phare du XXIe siècle...Il a été chroniqué quatre fois par Oncle Fumetti auparavant.

Olivier Martin est angevin. Il est né en 1974. Il se lance dans la bande dessinée durant ses études d’arts appliqués. Il rencontre Éric Omond. Cette rencontre aboutit à la série Sang et Encre chez Delcourt. Puis il collabore avec Philippe Menvielle sur la série Crypto. Il travaille par la suite avec Vents d’Ouest et Futuropolis. Retour chez Grand Angle.

Cases blanches de Sylvain Runberg et Olivier Martin chez Grand Angle.
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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 07:55
Les légendes de la Bande Dessinée par Oncle Fumetti...Dick Tracy et Chester Gould.

Encore un héros de l'age d'or de la BD US qui nous vient d'un journal. C'est un discours récurrent quand on évoque le 9ème Art au XXe siècle aux Etats Unis. Dick Tracy est un détective américain qui sévit dans les années 30. A l'époque de la prohibition chère à Al Capone et Elliott Ness. Ce personnage qui est aussi le nom de cette série très longue (de 46 années) est par son contenu très réel. Son auteur Chester Gould tient au réalisme de l'histoire et du contexte. Pourtant il se dit qu'il ne préparait pas ses scénarios et qu'il ne faisait pas le travail préparatoire de storyboard. Il dessinait au gré de son imagination. Comme souvent les « méchants » sont très travaillés. Le monde de la pègre est très bien décrit. Il y a son lot de brutes mais aussi d'êtres plus fins et torturés. Chester Gould sans doute pour renouveler le récit inclut parfois des éléments de Science Fiction. Il est vrai que tenir un personnage pendant 46 années n'est pas une mince affaire.

Chester Gould est né et a grandi à Pawnee en Oklahoma. En 1921, il rejoint l'université de Chicago. Il y est diplômé en 1923. En 1931, Gould est engagé comme dessinateur au Chicago Tribune et il commence sa série Dick Tracy. Il dessinera ce comics donc, 46 ans de sa résidence de Woodstock dans l'Illinois. Il prend le temps de se renseigner au maximum sur les nouvelles techniques de lutte contre le crime. De 1956 à 1964, il accompagnera ces aventures de celles des Gravies, une famille américaine fantasque. Il reçoit en 1959 et en 1977 le prestigieux Reuben Award. On lui remet de plus le Prix Edgar-allan Poe du Mystery Writers of America en 1980. Gould prend sa retraite le 25 décembre 1977 et meurt le 11 mai 1985. Sa vie et ses créations sont immortalisées au Chester Gould-Dick Tracy Museum de Woodstock. Il aura inspiré des auteurs comme Milton Caniff ou Alex Raymond.

Les légendes de la Bande Dessinée par Oncle Fumetti...Dick Tracy et Chester Gould.
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